Le marché immobilier s’est retourné en 2023
En 2023, le marché immobilier a traversé une période particulièrement difficile. L’inflation, couplée à une violente hausse des taux d’intérêt, a entraîné une baisse notable du pouvoir d’achat des ménages (35 %), les impactant dans leurs projets immobiliers. Une situation d’autant plus vraie pour les primo-accédants, qui ont été les premiers à ressentir les effets de cette situation.
Mise en situation :
Louis peut-il espérer des jours meilleurs en 2024 ?
Les taux d’intérêt sont en baisse
Depuis le mois de janvier, nous assistons à une baisse des taux d’intérêt. Une tendance qui se confirme sur le mois de février avec une décote moyenne de 0.20 %.
Cette évolution, associée à une nouvelle initiative bancaire permettant la réévaluation des dossiers initialement rejetés, insuffle un nouvel élan dans la concrétisation des projets d’achat des ménages. Ainsi, de nombreux acquéreurs, notamment les primo-accédants, confrontés jusqu’ici à des refus de crédit, sont en mesure de reprendre activement leurs recherches immobilières.
La baisse des prix s’accélère
Entre 2022 et 2023, les baisses de prix réalisées sur notre portefeuille de biens à la vente ont été bien plus nombreuses (+60 %).
Ce phénomène s’accompagne d’une baisse des prix de l’immobilier d’environ 4 % observée par l’ensemble des professionnels du secteur.
Cette baisse de prix est d’autant plus significative pour les biens concernés par des projets de travaux ou sujets à une étiquette énergétique élevée (F ou G). L’intérêt des acquéreurs étant moindre pour ce type de bien, la baisse de prix apparaît alors comme une solution incontournable pour stimuler la demande et provoquer la vente.
Pour exemple, en février 2024 un appartement 3 pièces de 54 m² à Rennes avec travaux a été vendu à 143 500 € net vendeur pour un prix initial de 160 000 € en août 2023. Un effort de prix accepté par les vendeurs qui a permis la vente de l’appartement en 6 mois.
À contrario, les biens ne présentant pas ou peu de défaut avec de belles prestations continuent de se vendre rapidement et avec une faible négociation.
Concrètement, en février 2024, une maison contemporaine 6 pièces de 143 m² sur la commune de Bruz a été vendue à 460 000 € net vendeur pour une mise à prix à 470 000 € quelques semaines plus tôt.
Vers un changement de calcul du DPE des petites surfaces
Le 13 février dernier, le ministre de la transition écologique Christophe Béchu, a annoncé la modification du calcul des DPE pour les logements ayant une surface inférieure à 40 m² (entrée en vigueur le 1er juillet 2024).
Ce changement de calcul a pour objectif de mieux prendre en compte les spécificités des petites surfaces, comme la consommation d’eau chaude sanitaire et l’isolation et ainsi évaluer plus précisément leur performance énergétique. C’est une annonce profitable pour les vendeurs de logements dit en « passoires thermiques ». En effet, cette nouvelle mesure va favoriser l’assouplissement par les banques des conditions d’accès aux crédits pour l’achat de ces logements.
En conclusion, la conjonction de la baisse des taux d’intérêt, la diminution des prix de l’immobilier et la révision du calcul des DPE des petites surfaces sont autant d’évolutions favorables à la reprise du marché immobilier perceptible en ce début d’année 2024. Elles permettant notamment le retour des primo-accédants, qui représentent une part importante des acquéreurs en France.
Vous l’aurez compris, le moment est plus que jamais propice à la reprise de votre projet immobilier. N’hésitez pas à vous rapprocher de l’un de nos conseillers, par téléphone, mail ou en agence, afin de discuter de votre projet d’achat ou de vente.